Nous étions dans ma voiture, tranquillement installées tandis que je roulais tranquillement. Je n'ai eu mon permis il y a seulement trois petits mois mais d'ordinaire, je ne me fais pas de soucis pour dépasser les limites de vitesse. Je n'ai jamais été du genre à suivre les règles et ce n'était certainement pas le code de la route qui allait changer cette vilaine manie. Partant du principe qu'à la base je ne voulais pas spécialement avoir mon permis, cela m'importe peu si on me le retire. Quoique j'aurais peut-être un peu de mal à m'en passer maintenant car c'est légèrement plus pratique, rapide et confortable que le métro ou le vélo. Phoenix à mes côtés, nous rigolâmes de son statut de femme enceinte. Pour le moment, l'évènement était prit avec pas mal de joie et de rire. Rien de très sérieux si on réfléchit bien, et pourtant ce n'était pas le genre de sujet avec lequel on pouvait se permettre d'être irréfléchie. A la radio, Lady GaGa et Beyonce étaient en train de se déchaîner sur leur dernier tube "Telephone". Musique tout à fait commerciale avec un énorme potentiel marketing. Je fus étonnée car d'habitude, moi et ma meilleure amie, n'arrivons jamais à nous mettre d'accord sur la musique ou la radio. En pensant à ça, je ne pus m'empêcher de jeter un petit regard complice à Phoenix.

Arrivées à bon port, je cherchais attentivement une place sur laquelle garer ma voiture. C'est le gros inconvénient de New-York: c'est toujours blindé de monde et par conséquent, il n'y a jamais de place de parking de libre. Mais par chance, au moment où je passais devant une allée complète de voitures, l'une d'entre elle se retira de son emplacement. Parfait ! Pour une fois, je n'avais pas eut à tourner durant quarante minutes. De plus, nous étions arrêtées juste en face d'un super café nommé "Le Crème". Sortant du transport, Phoenix me fit parvenir qu'elle comptait bien manger. Rien qu'en voyant sa tête, je parvenus à déceler cette pointe de malice dans ses yeux. De ce côté ci, son état l'arrangeait bien ! Elle pouvait revendre le prétexte qu'elle avait désormais deux bouches à nourrir. Je rigolais et pris mon amie par l'épaule.

Eh bien allons manger ma chère !

Rigolais-je tout en me dirigeant vers le café. Arrivées à l'intérieur, on nous trouva une table peu exposée aux autres. C'était parfait, la population New-Yorkaise n'avait absolument pas besoin de savoir la vie de ma meilleure amie. Nous commandâmes chacune un plat. De mon côté, j'avais prit une salade composée de fruits de mer. C'était idéal pour une journée comme celle-ci. Mon amie prit ce qu'elle désira puis j'appuyais mes mains sur la table, prenant d'un seul coup un air très sérieux.

Maintenant, assez rigolé ! Que comptes-tu faire ?!